La Nuit.

*La plume parcourait le parchemin aux teintes pastel, laissant derrière elle de longs et réguliers sillons noirs. L'elfe argenté réfléchissait à peine, une Inspiration soudaine lui murmurant des mots à l'oreille, tandis que la Lune aux reflets nacrés, déjà haute dans le ciel, les éclairait d'une compréhension nouvelle.*

La Nuit

Ombre qui s'étire,
Sous le ciel embrasé,
Qui fais jouer à nos lyres,
Les plus noirs versets ;

Les hommes Te craignent,
Et ceux-la même T'adorent,
Tu imposes ton règne,
A la lumière de l'Or.

Firmament onirique,
Impalpable matière,
De ton voile mystique,
Tu assombris la terre ;

C'est le temps de la chasse,
Dans un cri inquiétant,
Vois. Le royal rapace
Tue. Dans un frôlement.

Aëlnyth.